Hello tout le monde !

Aujourd’hui dernier voyage en Afrique du Sud sur le blog ! J’aimerai vous parler d’un sujet qui m’a énormément touché. Lorsque l’on décide de voyager sur le continent Africain, il faut savoir prendre en compte qu’on va forcément être confronté à une réalité qui nous dépasse tous. J’ai découvert un monde aux antipodes de mon confort à l’européenne dans lequel j’évolue tous les jours. A peine arrivée à l’aéroport de Capetown, j’ai découvert aux toilettes publics que les robinets d’eaux étaient remplacés par des savons désinfectants. A Capetown la moindre goutte d’eau vaut de l’or. Pas de gâchis donc, si bien que la directrice de l’hôtel où nous séjournions nous a demandé de ne pas utiliser l’eaude la douche plus de 40 secondes d’affilées afin de ne rien gaspiller. On nous a également expliquer que l’eau chaude sous la douche pouvait prendre 10 à 15 secondes à arriver, que nous avions des sceaux à notre disposition, et qu’il faudrait pendant ce laps de temps, y entreposer l’eau froide. Tous les matins, une femme de ménage viendrait récupérer l’eau dans le but de la réutiliser à des fins plus utiles. Cette situation peut paraitre absolument irréelle pour nous, mais apparait comme une nécessité à Capetown. Frappée et touchée par cette pauvreté, je suis descendu à la fin de mon séjour à la réception, avec du pain qu’il restait de mon repas de la veille, en demandant à la réceptionniste si peut-être elle connaissait une organisation pour personnes défavorisées qui accepterai mon geste. Elle ne m’a même pas laissée finir ma phrase, elle avait l’habitude de stocker de la nourriture afin de la redistribuer derrière. En Afrique, le manque d’eau et de nourriture fait partis d’un quotidien qui dépasse l’entendement. J’ai été particulièrement choquée par les milliers d’habitations des Favelas, sur la bordure de la route. 1 million de personnes, vivant dans des habitations en aluminium, parfois tombant littéralement en ruine, dans des « maisons » pas plus grandes que des cabanes. Quels espoirs pour ces gens ? Comment est-ce juste possible de vivre dans de telles conditions ? J’ai eu le coeur brisé quand à une station service, j’ai vu un enfant, pied nu, jean déchiré, fouiller dans une poubelle récupérer les restes d’un paquet de chips. Mon coeur s’est brisé, et j’ai regretté durant tout le chemin en voiture de Capetown jusqu’à notre prochain Safari, de ne pas l’avoir emmener dans un restaurant pour lui offrir un vrai repas. J’aurai du. J’ai laissé passer la scène devant moi, trop bouleversée par ce à quoi j’assistais, et je n’ai rien fait.

Lors de notre deuxième Safari, mon téléphone a glissé de mes mains, tombant sur des cailloux et massacrant l’écran en milles morceaux. Complètement mort, mon outil de travail était devenu inutilisable, l’histoire allait encore me couter un beau billet. J’ai gardé mon calme, ce n’était pas grave. On m’a regardé et on m’a dis  » je te trouve très calme, tu viens de casser un téléphone qui coute plus de 1000€, tu vas devoir payer presque la moitié de cette somme pour le réparer, tu ne peux plus rien faire pendant ton séjour, et tu dis rien ? ».

 » Regarde autours de toi, je me trouve en Afrique, on voit des familles vivre dans des conditions de vie épouvantables, des enfants n’ont pas de chaussures, la moindre goutte d’eau est récupérée, crois-tu vraiment que j’ai le droit de me mettre dans un état pas possible pour un téléphone ? Quand on est ici, on apprend à relativiser sur tout, on apprend à sortir de notre superficialité, on apprend à donner de la valeur aux choses qui en ont pour de vrai. »

PS: Les photos de l’article n’ont rien avoir avec son thème, j’ai également voulu partager avec vous des endroits de Capetown, comme la plage des pingoins « The Boulders Beach », le quartier coloré « Bo-Kaap », ou encore l’incroyable piscine et sa vue imprenable sur la ville du Silo Hotel.

 

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